Une pièce simple, mais efficace
par Yahn Bedanne
Le 27 septembre, au théâtre de Verre de Château-Briant, la pièce de théâtre Le Melon Qui à té joué pour la première fois de la saison. Réalise par Jean-Luc Annaix, cette pièce est toute récente, en effet créée en 2017. Seulement 5 acteurs, 1 musicien, 1 technicien lumière, 1 costumière, des décors simples et des costumes modestes, pourtant, elle réussi à nous faire voyager d’une réunion secrète, jusqu’au Paradis en passant par le Pérou. La pièce remplit les salles, voyons en détails cette nouvelle création de Jean-Luc Annaix.
Le ThéâtreNuit nous plonge dans une histoire commençant par une femme, trouvant un chapeau melon en très mauvais état, puis le ramène à sa troupe de théâtre. Seulement ce chapeau a une particularité, il parle! Il demande alors à la troupe si ils veulent bien jouer son histoire, la troupe étant en elle-même en manque d’idée accepte. C’est alors que l’on retrace de ce chapeau si spécial. En partant de sa fabrication où, à cause d’un léger défaut, il est destiné a être jet. Il rencontre une femme attendris par son cas, et est sauvé. Ainsi il se retrouve dans un magasin mais tout ne se passe pas pour le mieux. Il se fait exclure et harceler. Après de longue nuits de malheurs, une femme le vole! Rapidement il est porté par une femme essayant d’intégrer un groupe secret qui se font reconnaître par le port d’un chapeau melon. Le groupe l’accepte et lui confit, pour première mission de garder ce qu’ils ont de plus précieux, toutes les information concernant leurs actions malfaisantes a venir. La femme met en sécurité ces informations dans son chapeau mais, par malchance elle échange ce chapeau avec un inconnu. C’est alors que commence une longue aventure pour le retrouver, elle va de Charybde en Scylla à travers le monde à sa recherche.
Évidemment l’histoire va plus loin qu’une simple aventure autour du monde. On peut y voir un réel sens poussé. D’abord le premier sujet soulevé est le harcèlement, lorsque le chapeau est dans le magasin, parce qu’il est différent, voire vieillot, les autre se moquent et se pensent supérieur à lui. On y voit le plus gros problème de ce genre de situation qui est l’incapacité de la victime a pouvoir agir sans aide. Ensuite on voit un groupuscule de personnes «L’ordre infâme du melon», qui en secret veut manipuler le monde et empêcher la créativité alors, qu’à l’inverse à la fin on voit un groupe de personnage ( tous tirés d’œuvre ou de personnage réel ayant un lien avec le théâtre ou la comédie) qui reviennent sur Terre pour empêcher d’agir. On voit alors un combat entre la créativité et un groupe extrémiste .
Pour finir, personnellement, bien qu’une comédie musicale ne soit pas dans mes préférences, j’ai plutôt apprécié la pièce.Pour plusieurs raison, essentiellement car l’humour utilisé est varié et n’est pas destiné à un public ciblé, tout le monde peut au moins une fois rire devant la pièce. De plus beaucoup de référence sont présentes. J’ai aussi été surpris de la simplicité de la pièce dans les décors et les costume , elle réussi tout de même a nous faire voyager dans le monde entier dans des lieux très variés simplement par le jeu d’acteur assez bon. La simplicité est parfois plus efficace que la complexité et cette comédie en est la preuve.